Les contes de Californie, tome 1 de Annie et Gilles Clavel par Mad
Trois contes, merveilleusement illustrés par Annie, nous transportent tendrement dans un monde image du nôtre, mais où un rien de magie détourne le cours de l’histoire.
De la magie dans « Kuruk et Virma », pour que l’imagination d’une petite fille autour d’une aquarelle, investisse le monde réel et guère sympathique des adultes.
De la magie au service d’une présidente ambitieuse et orgueilleuse dans « le paradis a disparu » pour satisfaire aux différentes requêtes populaires. Peu à peu, le pays « Pirada » devient «Paradis » un espace sans mondialisation et sans OGM, où la richesse n’est que virtuelle et où les principes universels de la physique sont mystérieusement mis en défaut.
Remarquable par la double lecture possible, ce troisième conte de Californie aborde avec beaucoup de pédagogie certaines grandes questions actuelles en y intégrant quelques uns des mécanismes mis en jeu dans la vie politique d’un pays. Un éveil politique donc pour les petits, et pour les grands, une réflexion autour d’une question fondamentale : quels degrés de liberté avons-nous dans l’acceptation où le refus d’un système de société ?
Chargé d’une tendresse toute particulière, « La chair des grands-pères » est un conte dont la structure basée sur la récurrence, semble vouloir lier à l’infini petits-enfants et grands-parents dans une histoire commune d’ogres et de sorcellerie. Ce deuxième conte n’est pas sans rappeler le système de transmission orale à saut générationnel, et la vieille tradition de grands-parents conteurs.
Editions : lulu
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Mad